Les fondateurs

 

Après une licence en sciences politiques et des activités dans divers domaines - enseignement, bureau d'ingénieur - Nicolas Gerber travaille comme assistant à la mise en scène pour différents spectacles. C’est ainsi qu’il apprend le métier et va perfectionner ses connaissances théâtrales. En créant sa propre compagnie (Théâtre-Ensemble Chantier Interdit), il passe alors à la mise en scène.

 

Depuis 1994, ce sont plus de 30 mises en scène (Schnitzler, Musset, Pinter, Strauss, Ramuz, Schwajda, Schimmelpfennig...) et autant de créations lumières pour diverses compagnies qui lui permettent d’approfondir et de préciser son univers. A partir de 2001, Nicolas Gerber participe à la reprise de l’ancienne salle de l’Oriental. Dans le cadre du Comité de direction, il s’occupe principalement de la gestion financière et comptable et de la programmation. Il participe, avec les autres membres du comité, à la recherche de fonds, l’accueil ainsi qu’aux tâches techniques pour les spectacles.

 

 

 

Anthony Gerber suit des cours de théâtre dès son plus jeune âge. Il décide d’en faire son métier très tôt, tout d’abord par la mise en scène, avec la création en 1991 de son premier spectacle « l’exil et le salut », puis «Hamlet ou le drame inintéressant» l’année suivante. Dès 1993, il se met au jeu et est engagé comme comédien par de nombreux metteurs en scène: entre autres, B. Meister, M. Voïta, S. Audemars, P. Mentha, R. Greset, F. Courvoisier, M. Fernandez, N. Gerber, son frère, avec qui il collabore sur pratiquement tous ses spectacles.

 

Il a en outre joué dans une quinzaine de courts-métrages, ainsi que dans le film de Francis Reusser «la guerre dans le Haut-Pays». En 2001, il reprend la codirection du Théâtre Oriental-Vevey et s’occupe principalement de la technique. Il se spécialise en éclairages et a à son actif une vingtaine de créations lumière. Durant deux ans, il a été responsable lumière pour la Fondation 02 du Festival de Jazz de Montreux.

 

 

 

Marco Facchino a suivi entre 1991 et 1993 les cours de la Section professionnelle d’art dramatique du Conservatoire de Lausanne. Il a notamment travaillé avec A. Steiger, S. Bujard, S. Audemars, M. Liebens, G. Divorne.

 

Il participe également à la création de la compagnie pour laquelle il jouera dans seize spectacles. A côté des projets de la compagnie, il travaille sous la direction de nombreux metteurs en scène – S. Audemars, J. Voeffray, M. Voïta, L. Campanile, G. Schneider, A-C. Moser, D. Carli…

 

Entre 2001 et 2005, il participe à la reprise du Théâtre de l’Oriental à Vevey pour lequel il s’occupe plus particulièrement de la programmation et de l’administration.

Il a décidé de renoncer au monde en 2014.

 

 

 

Martin Reeve a très tôt développé une sensibilité pour les arts en général et pour le théâtre et les arts plastiques en particulier. Il s’est passionné pour le domaine de l'image photographique ou cinématographique, et après sa licence en sciences politiques il participe à la création de la compagnie.

 

Il a ainsi été le président de l’association jusqu’en 2001, date de la création du Théâtre de l’Oriental dont il devient le président. A l’occasion de spectacles de la compagnie, il réalise les décors, participe aux créations lumière et son, travaille comme régisseur de plateau. Il a également filmé ou photographié un grand nombre des créations, ce qui permet aujourd'hui de disposer de traces précieuses illustrant le travail de la compagnie.

 

En parallèle à son activité professionnelle auprès d’un bureau d’ingénieur dans lequel il s’occupe de médiation scientifique, il poursuit en coulisse son soutien assidu à l’équipe du Théâtre-Ensemble Chantier Interdit.